Fatawas Sheihk Otheimin
Le fait de préférer une femme des gens du Livre à une musulmane
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Le fait de préférer une femme des gens du Livre à une musulmane
Q : Que dites vous d’une personne qui préfère se marier avec une femme parmi les gens du Livre (chrétienne ou juive) plutôt que de se marier avec une femme musulmane n’appartenant pas à une tribu. Son prétexte est que ce mariage lui causerait des problèmes sociaux, car cette femme n’a pas d’origine (noble) à ses yeux ? R : A mon avis, ceci est une erreur car Allah dit : « Et certes, une esclave croyante vaut mieux qu’une polythéiste, même si elle vous plaît. »1 La différenciation entre personnes originaires de tribus (Qabîli) et celles qui ne le sont pas (Khudhayri) n’est pas justifiée et n’a pas de preuve dans la religion. Il est donc permis que la femme Khudayriyya se marie avec l’homme Qabîli et vice versa, et le mariage est valable. En effet, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, n’a donné d’importance qu’à deux choses seulement, pas plus, lorsqu’il a dit : « Si une personne qui se conforme aux prescriptions religieuses et dont le comportement est bon se présente à vous [pour que vous lui accordiez la main de votre fille], alors accordez-la lui ; si vous ne le faites pas, vous aurez [provoqué] la corruption et le mal sur terre. » _________________ 1 La Vache, v.221.
Le verdict de celui qui se moque de la religion pour faire rire les gens
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Le verdict de celui qui se moque de la religion pour faire rire les gens
Quiconque fait cela doit se repentir de ce qu’il a commis, car c’est del’hypocrisie (Nifâq). Il doit se repentir à Allah, demander Son pardon et corriger ses actions. Enfin, il doit entretenir dans son coeur la crainte d’Allah, Sa vénération et Son amour.
Le mariage et les tribus
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Le mariage et les tribus
Q : Quel est l’avis de l’islam sur un père Qabîlî qui empêche sa fille de se marier avec quelqu’un qui a les qualités requises pour le mariage juste sous le prétexte qu’il est Khudayrî ? Lorsqu’on discute avec lui sur ce point, il dit qu’Allah a créé les gens en plusieurs classes et que le Khudayrî n’a pas une bonne origine. Il se réfère au verset : « C’est Lui qui a fait de vous les successeurs sur terre et qui vous a élevés, en rangs, les uns au-dessus des autres. »1 et au verset : « Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. »2 Qu’Allah vous récompense. R : En vérité, le fait de se baser sur l’origine comme critère de choix dans le mariage est une chose secondaire, même si certains savants pensent que c’est important. Il disent en effet qu’une personne peut empêcher une femme Qabîlî de se marier avec un homme n’ayant pas la même origine. Mais il convient avant tout à la personne de rechercher plutôt la religion et la moralité du prétendant, car le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit : « Lorsque se présente à vous quelqu’un qui vous satisfait par sa religion et sa moralité, alors acceptez-le comme mari, car si vous ne le faites pas, une tentation et une grande corruption se répandront sur terre »3. C’est ce qui convient de faire, car la question des origines Qabîlî ou Khudayrî est une question secondaire. Je pense vraiment qu’il faut se baser sur la religion et la moralité, et si ces deux critères sont réunis alors on doit accepter le prétendant même s’il n’est pas Qabîlî. Concernant le verset : « C’est Lui qui a fait de vous les successeurs sur terre et qui vous a élevés, en rangs, les uns au-dessus des autres. »4 Il n’y a pas de doute que ceci est la réalité. Allah a en effet élevé les gens en rangs les uns par rapport aux autres dans la science, la religion, la sagesse, la raison, le physique et dans d’autres domaines. Mais ceci ne signifie aucunement qu’on doit refuser le prétendant qui a les qualités requises juste parce qu’il n’est pas Qabîlî et que la femme qu’il demande en mariage l’est. On ne devrait pas revenir à ce genre de critères. Quant au hadith du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui : « On épouse la femme pour quatre raisons : pour son argent, pour ses origines, pour sa beauté et pour sa religion. »5 Ceci est bien la réalité. Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, parle ici de ce que veulent les gens en général. Mais est-ce que c’est ce que veut le Législateur ? Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, dit dans la suite du même hadith : « Prends celle qui a une bonne religion, puissent tes mains se couvrir de poussière. »6. _________________ 1 Les Bestiaux, v. 165. 2 Les Appartements , v. 13. 3 Rapporté par At-Tirmidhî dans le chapitre du mariage (n°1084) et par Ibn Mâjah dans le chapitre du mariage (n°1976). Toutefois, la chaîne de rapporteurs de ce hadith est interrompue, car il manque le Compagnon. Mais le même hadith est rapporté avec une autre chaîne de rapporteurs par At-Tirmidhî selon Abû Hâtim Al-Muzanî (n°1085). 4 Les Bestiaux, v. 165. 5 Rapporté par Al-Bukhârî dans le chapitre du mariage (n°5090), et par Muslim dans le chapitre de l’allaitement (n°1466). 6 C’est une formule de plaisanterie. [N. du T.]
L'importance des origines familiales pour le mariage
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L'importance des origines familiales pour le mariage
Q : Comment juger un individu qui refuse de marier sa fille à une personne pourtant de rang comparable sous prétexte que cette dernière n’appartient pas à une tribu (Khudhayri), alors que lui (et sa fille) appartiennent à une tribu (Qabîli) ? Il avance comme preuve à ses dires le verset suivant :
L’avis de l’islam sur l’envie
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L’avis de l’islam sur l’envie
Q : Quel est l’avis de la religion à propos de l’envie, et quand est-ce qu’elle est bénéfique, en citant la preuve si possible ? Qu’Allah vous récompense !
R : L’envie fait partie des plus grands péchés, et il n’est nullement permis d’envier son frère. L’envie représente le fait de détester les bienfaits qu’Allah accorde à Ses serviteurs.
C’est par exemple dans le cas où une personne détesterait qu’Allah accorde à untel de la science, de l’argent, des enfants, etc. Il n’est pas nécessaire de souhaiter la disparition du bienfait d’Allah comme cela est connu chez beaucoup de savants qui disent : l’envie est le souhait de voir le bienfait disparaître chez la personne que l’on envie. Ceci n’est pas vrai, car est le simple fait de détester ce qu’Allah ait accordé des bienfaitsà Ses serviteurs est considéré comme de l’envie. Allah le Tout-Puissant a dit :